Dans cet article, nous souhaitons faire la lumière sur la photographie d’architecture. L’objectif est que vous soyez encouragés à prendre des photos d’architecture avec un bon jugement des bâtiments qui vous entourent ou que vous visitez lorsque vous partez en voyage, tant de l’intérieur que de l’extérieur.
Composition
Que vous soyez un photographe architecture Lyon, Paris ou Bordeaux, une série de coups de pinceau doit être donnée sur votre composition. En effet, dans la photographie d’architecture, les compositions les plus intéressantes sont généralement basées sur les structures géométriques générées par les murs et les différentes figures qu’adoptent certains éléments du bâtiment en question, que ce soit l’architecture intérieure ou extérieure.
Il est à noter que la photographie d’architecture tend vers l’abstraction. Alors, n’hésitez pas à laisser libre cours à votre créativité pour créer des compositions intéressantes totalement originales.
Sinon, la photographie d’architecture serait très ennuyeuse, car elle se concentre après tout sur des éléments statiques. Faites simplement la différence en laissant votre empreinte personnelle sur toutes vos photos.
Bien entendu, il est conseillé d’emporter un trépied avec vous, car il vous aidera à composer soigneusement la photo et à placer chacun des éléments exactement où vous le souhaitez.
Lumière
Le trépied vous aidera non seulement à composer, mais vous en aurez souvent besoin pour absorber la lumière naturelle. En fait, plusieurs professionnels soutiennent que l’un des meilleurs moments de la journée pour faire de la photographie d’architecture est l’heure bleue, un moment après l’heure dorée, ce qui est généralement recommandé lors de la photographie de paysage.
Et pourquoi ? Pour les jeux de lumière que l’on peut créer. L’heure bleue est un temps avant la nuit où le bleu du ciel est très doux et se combine parfaitement avec les couleurs chaudes des lumières artificielles des bâtiments.
De plus, il est possible que s’il y a des nuages, ils acquièrent une couleur rosâtre très intéressante. Ceci peut être réalisé naturellement ou en faisant un peu de « tricherie ».
Et dans le cas où il fait jour, profitez-en pour générer des jeux d’ombre et de lumière. Ils donneront de la richesse à la photographie et la rendront plus dynamique.
Objectifs
Normalement, dans la photographie d’architecture, l’idée est que tout le bâtiment ou au moins une grande partie de celui-ci apparaisse sur la photo, que vous soyez le genre de photographe professionnel aimant la profondeur de champ ou les photos noir-et-blanc. Pour ce faire, il vous faudrait un grand-angle, un objectif à focale comprise entre 18 et 35 mm qui vous permet de prendre des photos très larges.
Mais, cela n’est pas aussi simple. La contrepartie de ce type d’objectif est la distorsion et le flou qu’ils génèrent dans les éléments de la photo. C’est tout un problème étant donné que plusieurs parties d’un bâtiment sont droites (colonnes, lignes de toit, etc.). Une déformation de celles-ci serait totalement perceptible à l’œil humain.
Par conséquent, si vous souhaitez vous consacrer à ce genre photographique de manière professionnelle, renseignez-vous sur les objectifs décentrés. Sinon, vous pouvez toujours corriger les déformations avec des programmes de retouche, de post-traitement et de post-production photo tels que Lightroom et Photoshop.
Détails
Si vous faites un rapport complet d’un bâtiment, d’inclure des photos de détails qui ne sont pas perceptibles dans le reste des photos, n’hésitez pas à le faire. Par exemple, la texture d’un mur, la forme de la balustrade, l’ornementation d’une lampe… Quoi qu’il en soit, tout ce que vous considérez peut apporter une valeur ajoutée à votre photographie architecture dans son ensemble.
